mardi 11 novembre 2008

The Incredibles (Les Indestructibles)


Quand Pixar, en l'occurence Brad Bird, s'attaque au film de superhéros on sait que ça va déménager, et l'on est pas déçu, bien au contraire. Le réalisateur du magnifique Géant de fer entre dans le studio à la lampe par la très grande porte avec son deuxième long-métrage personnel.

Brad Bird choisit de prendre les superhéros par leur faiblesses : pendant presque la moitié du film on suit une famille de gens finalement ordinaire qui ne se distingue des autres que par les super-pouvoirs que chaque membre possède. Dès le début, les super-héros avaient été forcé de se retirer et de redevenir des citoyens ordinaires car la population ne voulaient plus d'eux, estimant qu'ils causaient plus de tort que de bien à la société.

The Incredibles est donc la face cachée des super-héros, leur difficulté à exister dans la société à cause de leurs pouvoirs. Car c'est de la difficulté d'exister malgré sa différence que Brad Bird traite dans la première moitié du métrage : Mr Incredible ne peut garder un travail dès lors qu'il fait étalage involontairement de sa force. Le personnage est comme extérieur à la société dès lors qu'il ne peut plus être ce qu'il est vraiment : un super-héros. Il se retrouve alors avec un ami super-héros à écouter les scanners de la police afin de continuer de combattre le crime, ce pour quoi il est fait.

Dans la deuxième moitié du film Brad Bird permettra à toute la famille Incredible de montrer tout son talent lors de nombreuses séquences d'action formidables. Sans oublier la psychologie de ses personnages le film monte crescendo dans l'action et divertit ainsi idéalement le spectateur tout en évitant le piège du gag facile.

A l'instar de Monstres et Cie, The Incredibles se place comme un des tous meilleurs divertissements américains de la décennie.

10/10

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